Interdiction du développement industriel

Par décret, Londres annonce une nouvelle mesure qui sera mise en place dès l'an de grâce 1740: Aucune entreprise ou compagnie n'étant pas sous contrôle de commerçants métropolitains ne pourra prospérer ou s'établir en terres d'Amériques. Les colonies Américaines devront se concentrer à partir de maintenant sur l'exploitation des fourrures et sur l'agriculture plutôt que le commerce et l'industrie, à moins bien sur que les modalités susmentionnées soient remplies.

Toute colonie refusant de se plier à ce nouveau règlement se verra taxé punitivement à la hauteur de 60%.

Le Maryland se pliera aux ordres de la métropole mais le gouverneur et l'assemblée coloniale du Maryland se demande bien pourquoi l'Angleterre ne souhaite pas que ses colonies se développe.

Vous faites fausse route, de signaler Londres.

Les colonies doivent se développer. Elles doivent en fait exclusivement développer le domaine de l'exploitation des ressources-

Et pourquoi pas de l'industrie ?

J'accepte mal la décision mais ce que la Métropole décide, je me dois de le respecter.

Par contre prenez tous note que je n'aiderai point dans la future guerre face à la Nouvelle-France due à la guerre qui se passe actuellement en Europe.

Le gouverneur, après mure réflexion, tiens à adresser un mot à Londres:

Le Maryland est à vos pieds comme toutes les autres colonies sont à vos pieds depuis un long moment, vous ne pouvez le nier. Nous avons protégés vos couleurs en participant dans beaucoup de guerres, avons donnés de l'argent pour vos colonisations, avons soutenus le Roi et son parlement dans toutes ses manœuvres et idées... Et vous publiez un décret comme quoi vous nous prenez pour des bœufs qui rapportent de l'argent ?
Nous n'avons pas le droit au développement ? Nous sommes justes des terres cultivables ? Notre peuple ne sait donc rien faire à part jardiner ? Pourquoi n'avons nous pas le droit à l'industrie et au commerce comme vous ?
Après tout ce que les colonies d'Amérique anglaises ont fait pour vous, vous venez nous dire que nous n'avons pas le droit à l'expansion ?
Le gouverneur sait très bien pourquoi vous ne voulez pas que les colonies murissent, vous redoutez tout simplement que nous soyons trop puissant et qu'ainsi nous prenons notre envol, notre indépendance. Je peux vous assurer une chose, c'est avec ce genre de décrets et le mécontentement des colonies que vous allez perdre vos "bœufs".

Le Maryland signe le traité, ne souhaitant pas en plus perdre de l'argent à cause de taxes grandioses, mais j'espère que le message est tout de même passé et que vous comprenez notre mécontentement.
J'espère sincèrement que ces quelques mots vont être soutenus par d'autres colonies. Il en va de notre honneur...

Londres a reçu ce message et agira en conséquence. Comme il est clair que votre esprit tend vers l'insubordination, vos taxes seront irrémédiablement haussée du double, à 30%.

La critique est bonne lorsqu'elle n'est pas formulée sur un tel ton. Et que lorsqu'elle ne dépicte pas la métropole comme source d'un mécontentement injustifié.

Il est aussi conseillé à toute colonie tentée d'abonder dans le sens de Maryland de tenir au silence sa volonté profonde et de l'enterrer pour toujours, car rien ne dit que votre dévouée métropole ne pourra user d'actions punitives à votre endroit.

L'actuelle loi ne visera désormais plus toutes les colonies Britanniques d'Amérique du Nord. Les colonies de Plymouth et de la North Eastern British America s'en verront immédiatement excluses de manière permanente.

Décrété par Londres en cet an de disgrâce 1741.

L'exclusion s'étendra à partir de maintenant aussi à la colonie de Nova Scotia, souffrant fortement de sa banqueroute actuelle.

L'assemblée et moi même sommes fortement irrités contre Londres. Le Maryland ne respectera pas ce traité. Que l'Angleterre elle même vienne me le faire signer par la force si elle y tient vraiment. Nous n'abandonnerons pas l'industrie ni le commerce. Et si les taxes viennent à augmenter encore, des mesures seront prises...
Que la métropole soit prévenue...

N'ayez crainte pour les taxes; à la vue de votre insolence elle vienne soudain de tripler.

Sinon, Londres entend bien venir à Annapolis non seulement pour vous faire signer ce traîté, mais bien plus encore... Soyez prévenu.

Rira bien qui rira le dernier...