Guerre de la Ligue d'Augsbourg

Après un gain de tensions en Amérique au cours de la dernière décennie et de la discorde monarchique et différentes rivalités régnant en Europe s'est déclenchée cette année une guerre de grande ampleur, la Guerre de la ligue d'Augsbourg. Cette dernière oppose la France, l'Empire Ottoman, l'Irlande et l'Écosse à une large coalition formée des Provinces-Unies, de l'Angleterre, du Saint-Empire, de la Savoie, de l'Empire Espagnol et de la Suède.

Ce nouvel événement change considérablement la donne pour ce qui est de la Guerre d'Acadie, qui prend une importance toute autre. De plus, au vu des alliances formées en Europe, il convient à ce que Anglais et Espagnols s'entendent très rapidement sur une paix hâtive en Amérique. Des pourparlés devront, aux dires des métropoles concernées, débuter le plus tôt possible.

Sinon, les Provinces-Unis et la Suède émettent moult pressions pour que le New Haarlem soit inclu dans un éventuel traîté de paix.

Si les colonies visées n'arrivent pas à s'entendre dans un délai de deux années, la paix sera imposée par les métropoles.

La Floride propose aux colonies anglaises l'entente suivante: les terres physiquement conquises par mes hommes devront être cédées à l'Espagne, c'est-à-dire celle s'étendant jusqu'à Camden. Mes troupes sont en supériorité numérique relativement importante et je ne saurais accepté un traité de paix plus désavantageux que celui-ci. Vous aurez de la difficulté à trouver des arguments qui pourront servir votre cause. Vous devez concéder que ma colonie avait le momentum et que sans cet situation imposée par les métropoles, vous auriez pu encaisser de lourdes perdes, beaucoup plus lourdes...

La Floride et le New Haarlem s'entendront par la suite, à moins qu'ils désirent continuer cette guerre...

Que pense la métropole espagnole de cette offre?

Madrid laisse les négociations à votre discrétion, tant qu'elles aboutissent et permettent de rentabiliser les investissements militaires faits dans votre colonie au cours des dernières années.

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Londres conseille à ses colonies de refuser toute concession exagérée, et émet comme contre-proposition sujette à débat les termes suivants; la Floride est garante de toute terre jusqu'à la hauteur de la ville de Charlestown, demeurant en des mains Anglaises. La colonie de San Carlos peut obtenir quelques côtes supplémentaires, jusqu'à quadrupler sa superficie, et de plus le New Haarlem sera reconnu comme indépendant.

Il est clair que les Floridiens doivent reconnaître la chance qu'ils auront de ne pas devoir affronter l'inéluctable riposte Anglais conséquente d'une victoire de plus en plus évidente plus au nord, en terres de Nouvelle-France.

Songez à cette proposition, empreinte de bonne volonté de la part de Londres. (S'adressant aussi aux colonies Anglais impliquées.

D'accord. J'ai une contre-offre à mon tour:
- La Floride hérite des terres jusqu'à San Carlos.
- San Carlos voit sa superficie quadriplé vers l'ouest.

J'accepte de vous concéder l'intégralité des conquêtes faites en Caroline, mais vous en faites de même pour moi en ce qui concerne le Charlestown.

J'aimerais savoir ce qu'en pense Londres, puisque les colonies anglaises semblent désintéressées par le sujet de cette conversation.

Londres souhaite à tout prix conserver un quelconque territoire au sud de San Carlos.

Peut-être est-ce que l'intérêt monétaire pourrait favoriser votre ouverture en ce sens?

En effet, une compensation monétaire pourrait faire l'affaire de la Floride.

Le Charlestown pourra continuer d'exister avec une superficie équivalente à celle du New Haarlem actuelle si vos colonies versent toutes l'équivalent d'une année de revenus à la mienne. Vous aurez le libre choix des terres que vous voudrez conserver.

Qu'en dites-vous?

Mais que fait la Floride ? Ne comprenez vous donc pas que lorsqu'ils en auront fini avec moi si cela arrive se sera votre tout et seul vous ne pourrait lutter...
Et je rigole de votre action n'avait vous donc aucun honneur ? C'est vous meme qui m'avez contacter par le biais de la colonie Néerlandaise et qui parliez d'une alliance indéfectible, c'est vous qui parliez d'un combat ou nous ne nous rendrions pas, c'est vous qui disiez que nous ne devions pas nous rendre tant que la situation aussi bien au Nord qu'au Sud ne serait pas stabiliser. et qu'aucun de nous ne devra signer de traité avec les Anglais tant que la situation ne serait pas stabiliser. Tels sont les mots que vous avez prononcer par la bouche de votre allié, l'hérétique. L'Espagne à de quoi, en ce jour, craindre le courroux de notre Seigneur tout puissant pour ses manigances avec les hérétiques, sa Sainteté confirmera sans aucun doutes mes dires. De meme vous gouverneur j'espère que vous serez pret à affronter l'enfer et Satan lui meme car Saint Pierre vous fera payer cher cet acte de haute traitrise le tout pour des hérétiques. Réfléchissez bien à cela car meme l'absolution des péchés ne pourra remédier à une action si fourbe, intéressée et nuisible. Heureusement que les Saintes écritures nous enseigne à penser un tant soit peu aux autres car sinon je me demande ce que vous feriez...

Il s'agit d'un ordre de la métropole mon cher, je lui doit tout. Je ne peux lui désobéir voyons! Je vous considère toujours comme étant mon allié, mais il en est autrement pour l'Espagne et je dois m'y faire. J'espère que vous comprenez. Au moins, sachez que je n'enverrai pas mes hommes en Nouvelle-France. Je ne ferais jamais cela, soyez en sûr.

Londres refuse de devoir se résoudre à garder un territoire de la taille du New Haarlem, quitte à donner beaucoup plus d'argent pour en obtenir davantage. Le temps pressant, des accords de paix, avec l'aval de Madrid, seront imposés.

350$ vous seront immédiatement versés par Londres. La colonie de San Carlos deviendra garante de terres intérieures allant jusqu'à cinq fois sa superficie actuelle. Quant à la colonie de Floride, elle pourra obtenir l'équivalent de la moitié la côte actuelle de Charlestown en partant du sud. La cité de Charlestown à proprement dite demeurera propriété Britannique en dépit de son enclavement. La Floride Britannique, quant à elle, vous est entièrement concédée.

C'est un accord d'apparance juste, qui permettera aux métropoles affairées de rapidement passer à d'autres enjeux et à vous d'en faire de même, bien entendu.

Cette entente fait relativement l'affaire de la Floride.

En cet an de grâce 1697 fut signé aux Provinces-Unies le traîté de Ryswick, mettant un terme à la guerre de la Ligue d'Augsbourg et de par le fait même à la guerre d'Acadie sévissant depuis près de vingt-et-un ans. En dépit d'une défaite marquée en Amérique, la victoire de la France et de ses alliés en Europe lui a permis de jouir d'un pouvoir de négociation inéluctablement bonifié lors de la négociation de ce traîté de paix. Les gains ayant été nombreux en Europe pour la métropole Française, des exigeances plus modestes durent être émises quant à la subsistance de la Nouvelle-France, actuellement presque entièrement occupée par les Anglais.

Voici les termes de l'accord pour ce qui concerne l'Amérique du Nord.
- La France cède à l'Angleterre les territoires de Terre-Neuve, de l'île Saint-Jean et de l'Acadie, péninsulaire comme continentale.
- La France conserve l'île du Cap Breton et la forteresse de Louisbourg ainsi que la vallée du Saint-Laurent et des Grands Lacs.
- L'Angleterre obtient un droit de pêche dans le golfe du Saint-Laurent jusqu'à la hauteur de Québec.
- La Nouvelle-France ne pourra plus s'étendre par le biais d'exploration au nord des Grands Lacs ou au sud de la vallée du Saint-Laurent, ces territoires étant exclusivement réservés aux Anglais.

La métropole Anglaise a réparti ses gains territoriaux comme tels.
- Les territoires de Terre-Neuve seront joint à la colonie de Newfoundland.
- L'Acadie continentale est cédée à la colonie de Plymouth.
- La forteresse de Port Royal et tout l'ouest de la baie de Fundy est cédée à la colonie de Massachussets Bay.
- Les autres territoires de l'Acadie péninsulaire reformeront la colonie de Nouvelle-Écosse, sur laquelle le Massachussets Bay conservera un droit de veto sur les actions portées par l'administration de cette dernière.
- L'île Saint-Jean deviendra une nouvelle colonie à part entière.