Guerre de Succession d'Espagne

En cette an de disgrâce 1701 s'est déclenché un nouveau conflit en Europe, avec comme motif la couronne d'Espagne sujette à tergiversations, et à travers cette dernière et aussi simple que ce puisse être possible la domination de l'Europe en général.

S'opposent au cours de ce nouveau conflit mobilisant à nouveau les ressources de toutes les métropoles la Bavière, la Castille, la France et Colonge qui affronteront l'Autriche, le Saint-Empire, le Brandebourg, la Grande-Bretagne, le Piémont, les Provinces-Unies, le Portugal et l'Aragon.

En Amérique, les consignes des métropoles sont claires, en connaissance du fait que l'Amérique ressort d'une guerre pénible qui fut beaucoup plus longue qu'elle n'a pu l'être en Europe.
- Paris propose à sa colonie que de riposter à d'éventuelles attaques Anglaises. Attaquer de plein gré serait un mauvais choix fut la situation de la Nouvelle-France
- Londres incite dès maintenant ses colonies à unir leurs efforts pour éradiquer complètement la Floride et la présence Espagnoles en Amérique du Nord. Pour ce faire, deux milles renforts Européens sont sur le champs envoyés au combat. Londres espère avoir le soutiens de plusieurs de ses colonies.
- Madrid ne donne aucune directive à sa colonie, étant actuellement au coeur d'une Ibérie plus que déchirée par les guerres intestines de pouvoir.

Donc, si je comprends bien, la Floride n'aura droit à aucun renfort européen?

Seulement si une nécessité incontestable allant de la survie même de votre colonie devient inéluctable.

En 1713 débutèrent les tractations, et au terme de la signature du traîté d'Utrecht fut bel et bien définitivement conclue la guerre de succession d'Espagne.

Alors qu'en Europe l'Espagne perd toutes ses possessions hors métropolle aux bénéfices de l'Autriche, de l'Angleterre et de la Savoie, on peut sans conteste affirmer que les grands perdants du conflit demeurent la France et l'Espagne. Beaucoup de changements s'opèrent aussi en Amérique, pour refléter les gains de tout un chacun. La France se voit contrainte de céder la Gaspésie et Bas-St-Laurent jusqu'à la hauteur de Québec, péninsule de l'extrême-est de la Nouvelle-France ainsi que l'île du Cap-Breton à l'exception notable de la forteresse de Louisbourg, qui bien que deviendra accessible aux marchands et navires Anglais, demeurera possession Française. La colonie de San Carlos sera complètement absorbée quant à elle par l'Empire Britannique, et la Floride occupée se verra redonné liberté, mais sera amputée malgré tout des environs de Charlestown jusqu'à profondément à l'intérieur des terres. La Floride Britannique est elle aussi rétrocédée.

Londres annonce la répartition des gains comme tel; le Cap-Breton sera cédé à la Nova Scotia, la Gaspésie au Plymouth, les gains Floridiens et San Carlos à la Caroline du Sud. Londres annonce de plus qu'un nouvel édit colonial majeur sera à prévoir dans les années à venir.

Le Gouverneur de la Caroline du Sud tient à remercier profondément l'Angleterre pour les territoires donnés à sa région.
Il ajoute que Londres ne sera pas déçue de cet acte, et que la Caroline du Sud saura se servir de ses nouveaux territoires à bon escient.

Le gouverneur du Maryland est heureux d'avoir pu participer à ce conflit et aider notre métropole. Gloire à la Grande-Bretagne !