Révolution Américaine (1742-1759)

1742

À la lumière d'une trahison à la couronne Britannique, plusieurs colonies Anglaises se sont unies face à l'oppression de leur métropole afin de lancer une véritable révolution contre le pouvoir en place afin de parvenir à l'indépendance. Fort du soutiens des Espagnols et des Français se réflétant par de nombreux renforts formant plus de la moitié de leur troupes, les Révolutionnaires opposent la résistence de quelques colonies Anglaises et de leur métropole. Le conflit s'enclenche rapidement cette année avec l'écrasement complet par les Floridiens de leur ennemi en Floride Britannique qui n'opposa qu'une résistance moindre. Les Cherokees essuyèrent moult revers face aux troupes plus puissantes de l'Indian Territory, qui combattirent vivement sans grands résultats cette année les Illinois en Nouvelle-France mais purent presque joindre le Mississipi à l'ouest. En Caroline du Sud, la guerre civile fait rage tandis que la population rurale se mobilise en faveur de Londres. Des combats eurent lieu près de Willimington, mais ce sont les troupes Espagnoles qui vinrent remettre de l'ordre dans la colonie toujours agitée, alors que les renforts de Nouvelle-Espagne déferlèrent en territoires Indiens. Des loyalistes fuirent par milliers vers la Caroline, toujours fidèle la Londres à l'heure actuelle. Au Maryland, des renforts Français sont reçus nombreux, et des combats épiques se tenirent dans la baie de Chesapeake contre le Delaware. C'est en fin d'année à Cromwell que tout se décida, les troupes du Maryland repoussées par de très nombreux renforts Anglais. Au Maryland, la population est agitée suite à la dissolution de l'Assemblée coloniale, et nombre de Royalistes, surtout au sud d'Annapolis et à l'Ouest, ont prit les armes et menacent sérieusement Annapolis. Les forces Révolutionnaires ne peuvent jusqu'à maintenant arrêter ce flot Loyaliste. Plus au nord, l'Hudson, irréprimé, joint ses forces à celle du Massachussets Bay et attaquent timidement les terres agricoles du sud du New Hampshire, tandis que les renforts Anglais débarquant massivement à Portsmouth et Plymouth entâment la bataille de Boston.

1743

La révolution s'amplifie encore davantage cette année, alors que plusieurs colonies choississent leur camps et que les combats se multiplient. Des massacres se déroulent partout en Indian Territory, alors que les forces Autochtones unifiées sont difficilement contenues par les Français mais le demeurent presque exclusivement grâce au soutients Illinois, les Révolutionnaires, Nouvelle-Espagne et Cherokees en tête, récoltent les territoires Indiens à vive allure. L'instabilité perdure en Caroline du Sud où les troupes Espagnoles sont maintenues afin de contenir les Loyalistes toujours plus nombreux à joindre la Caroline, tandis que les Espagnols joignent les Français au Maryland où Annapolis sombre progessivement dans le chaos. Là-bas, les Loyalistes sont maîtres des campagnes et les démocrates aussi joignent la lutte contre l'indépendance en réponse à la dissolution de l'Assemblée. Se joint à cette situation fort difficile pour le Maryland des défaites successives contre les nombreux renforts Anglais au Delaware. Cette situation n'aura pas perduré alors que les troupes du West Hudson Territory se ruèrent près de Philadelphie et mirent en difficulté les Anglais au Delaware, fort de quelques gains dans le peu peuplé New Jersey, territoire du Connecticut récemment rebellé aussi contre Londres en dépit de quelques rébellions Loyalistes isolées. Le New Hampshire peine à contenir les assaults répétés de l'Hudson tandis que l'étau se resserre sur le Plymouth, Providence au Rhode Island étant victime du flux massif de troupes du Connecticut. Victoire Anglaise à Boston, les renforts eurent raison des troupes locales, mais la population demeure hors d'elle et le chaos se prend de la ville. Plusieurs loyalistes fuient vers le New Hampshire, et plusieurs citadiens fuient l'anarchie de Boston vers les campagnes. De très nombreux renforts Anglais joignent cette ville chaque année. Les territoires du Massachussets plus au nord, quant à eux, sont rapidement dépouillés de leurs côtes. Insurrection Française au Newfoundland en lien avec la révolution.

Voici la carte de la situation en Amérique en cet an de disgâce 1743



1744

Troisième année de révolution dans une Amérique déchirée. C'est un chaos véritable au Indian Territory alors que les troupes en grande partie Espagnoles s'affèrent à écraser tout résidu de résistance alors que les Français réussissent peu à peu à triompher des attaques Autochtones. Ce sont même les Illinois qui mènent l'occupation des restes Indiens du lac Érié, scellant presque définitivement le sort d'un Indian territory morcellé. L'Accalmie gagnant peu à peu la Caroline du Sud désertée par les loyalistes contraste avec le chaos qui règne au Maryland, où les troupes de Nouvelle-Espagne tentent, non pas sans bains de sang, de rappeler les paysans loyalistes à l'ordre. Ces derniers, de par leur révolte contre l'autorité d'Annapolis, paralysent toute la colonie et combattent les forces indépendantistes. Mais face au raz-de-marée de troupes Espagnoles, la résistance est difficile. À Annapolis, cernée par les paysans en colères, ce sont les démocrates qui assiègent la ville et la résidence du gouverneur toujours en protestant contre la dissolution de l'Assemblée coloniale. Ajoutant au chaos, les troupes sensée rétablir l'ordre se retrouvent en difficile position à la frontière du Delaware où les troupes Anglaises réussissent peu à peu à prendre le dessus et à contrôler la baie de Chesapeake. Les victoires du West Hudson Territory furent de courte durée; alors que le Connecticut récupère rapidement ses pertes au New Jersey, le Delaware repousse l'ennemi bien au-delà de Philadelphie. Affrontements majeurs près de Fort Christina entre les troupes Britanniques et du Connecticut. Là-bas, la minorité Suédoise soutiens les Révolutionnaires ce qui complique la situation pour les Anglais. Alors que les troupes du Plymouth contiennent ceux du Connecticut lors de violents combats à Providence, Boston demeure sous occupation Britannique alors que le Massachussets Bay en son entier sombre dans une profonde anarchie. Plusieurs loyalistes joignent le New Hampshire, et prenant les armes permettent de repousser temporairement les fortes avancées de l'Hudson qui peu à peu gagne le contrôle aussi de l'ouest du Massachussets Bay. Les faibles enclaves nordiques du Massachussets Bay sont définitivement écrasées.

Voici la carte de la situation en Amérique en cet an de disgâce 1744


1745

Retrait d'une bonne partie des troupes Espagnoles de l'Indian Territory en proie à des conflits fratricides récurrents entres Autochtones. Le chaos ne risquant pas de se propager, les territoires sous contrôle Loyalistes continuent chaque mois de perdre en ampleur. Plus à l'est, la Caroline joint les Loyalistes, ce qui provoque un tumulte général parmi les loyalistes de Caroline du Sud, dont le contrôle est réservé à des miliciens qui opposèrent les troupes de Caroline lors de nombreuses batailles à la frontière. L'arrivée de troupes de la Nouvelle-Espagne permi l'avancée des révolutionnaires dans l'arrière-pays en Caroline, sans toutefois que les Loyalistes, tout-puissants dans cette région, ne soient défaits pour autant. Au Maryland se dessine la bataille d'Annapolis qui sera incontestablement décisive dans l'issu de la révolution en son entier. Se postent par milliers au sud les troupes et milices Espagnoles s'occupant de prendre aux Loyalistes les terres agricoles rebellées sous leur contrôle, tandis qu'au nord, lentement repoussés grâce aux renforts Britanniques exponentiellement nombreux, les troupes du Maryland et de la France se replient lentement face au raz-de-marée ennemi. Tous se dirigent vers la convoité Annapolis, toujours plongée dans le chaos à cause de l'insurbordination des partisans de l'Assemblée coloniale et des violences entre Loyalistes de Indépendantistes. Les forces du Connecticut ne purent pas prendre Fort Christina, mais demeurent menaçantes en dépit des attaques Anglaises toujours plus menaçantes. Les Suédois, quant à eux, furent sévèrement réprimés et nombre d'entre eux tués sans plus de tergiversations. Les forces Britanniques se répandent dans les vastes terres du West Hudson Territory en essuyant les attaques ennemies sans trop de difficultés; Syracuse demeure jusqu'à nouvel ordre toutefois hors de portée. Le Connecticut demeure contenu à la frontière du Plymouth tandis que des débarquements anglais victorieux à Long Island laissent présager le pire pour New York. Les combats s'essouflent au Massachussets Bay où la victoire métropolitaine ne fait plus aucun doute, plusieurs soldats se mutinent et fuient au Connecticut alors que le New Hampshire et les autres troupes Anglaises peuvent désormais faire front commun pour réduire les ambitions des troupes de l'Hudson toujours active dans cette très instable région. Il n'est pas faux de dire que le bilan en terme de pertes humaines de ce conflit d'envergure incomparable dépasse facilement le cap des dix milles.

1746

Dissolution totale ou presque de l'Indian Territory avec quelques derniers affrontements cette année qui se concluèrent tous par le massacre de l'ennemi Autochtone. En Caroline, le raz-de-marée militaire Florido-Hispanique a peu à peu raison d'une population fortement mobilisée en faveur de Londres. Les révolutionnaires avancent rapidement au prix de nombreuses vies perdues lors des combats incessants de plantations en plantations. Des premiers renforts Britanniques sont arrivés à Camden afin de renverser la vapeur. Bataille d'Annapolis; près de vingt-trois milles militaires mais surtout miliciens combattent pour le contrôle de la capitale du Maryland, bataille probablement la plus décisive de toute cette guerre. L'Angleterre paiera cher de son infériorité numérique, et la victoire révolutionnaire fut grandiose, surtout grâce aux renforts de Nouvelle-Espagne arrivés in extremis. La débandade loyaliste ne se fit guère attendre, à la fin de l'année, à l'exception des militaires Anglais fais prisionniers, tous avaient joint le Delaware, dont plus de vingt milles citoyens loyalistes du Maryland et des colonies adjacentes. Les campagnes du Maryland sont ravagées et dépeuplée, mais sont tout de même aux mains des révolutionnaires. Ce revers Anglais précipite les choses dans la région, et un replis stratégique sur Philadelphie et Fort Christina pu être observé au nord du Delaware, laissant au West Hudson Territory et au Connecticut un certain répis. La tension est à son maximum dans la seule colonie loyaliste de la région, sous le coup d'assaults provenant de toute part et devant faire face à l'afflux de loyalistes. La situation est totalement différente au nord alors que l'étau se resserre sur le Connecticut; New York est victime d'un blocus et presque d'un siège à vrai dire, tandis que par l'occupation complète du Massachussets Bay la menace plane sur la plus grande cité d'Amérique; New Haven. Pour ce qui est de l'Hudson, la situation n'est pas des plus encourageantes, les troupes du New Hampshire menant des assaults de plus en plus près de ladite colonie.

1747

Cinquième année de conflit en Amérique. En Caroline, les combats prennent des allures destructrices alors que l'étau se resserre sur la capitale de ladite colonie, où se réunissent par milliers loyalistes et renforts Britanniques. Les troupes de Caroline doivent constamment se replier face à un ennemi dont le nombre excède toutes les estimations. Inévitablement, l'an prochain, la bataille de Camden se tiendra et scellera fort probablement l'avenir de la métropole Britannique au sud du Delaware, où cette année les Anglais purent maintenir stable à Philadelphie et Fort Christina leurs positions attaquées constamment de toute part. Au Delaware, c'est presque l'anarchie alors que les réfugiés et militaires sont sur le pied de garde. Du Maryland pu même être réussit en fin d'année un débarquement sur l'autre rive de la baie de Chesapeake. Les troupes du Connecticut réussissent à sécuriser New York, mais bien sur que temporairement, tandis que les forces Britanniques se regroupent et foncent vers New Haven, opposant la résistance de nombreuses milices. En dépit de ces désagréments, à partir de la frontière du Plymouth, les avancées sont excellentes au Connecticut. On n'ose pas trop s'aventuer dans la dense colonie de l'Hudson, où la mobilisation populaire empêche pour le moment tout progrès britannique; ça ne saurait s'éterniser avec le départ de renforts en provenance de Boston, ou le calme semble s'être rétabli. Au Maryland, les troupes de la Nouvelle-Espagne se sont chargées cette année d'éliminé toutes les dernières enclaves Loyalistes, concluant les épisodes de destruction des dernières années dans cette colonie déchirée.

Voici la carte de la situation en Amérique en cet an de grâce 1747.


1748

Victoire Anglaise à Camden, où le nombre de soldats Britanniques mieux formés que les nombreuses milices Floridiennes inexpérimentées et que les troupes de Nouvelle-Espagne fut significatif. Malgré tout, les Anglais demeurent reclus au nord-est de la Caroline, et les Indépendantistes eurent même de bonnes avancées cette année globalement dans cette région. Vague de renforts au Delaware; les Anglais reprennent le dessus sur l'anarchie et les attaques ennemies incessantes. Les troupes Loyalistes marchent même en territoires du Maryland et du Connecticut à vive allure, repoussant un ennemi ayant pris ses aises lors de l'année précédante. Pour les révolutionnaires, la situation est particulièrement inquiétante au New Jersey et à Annapolis. Les Britanniques réussisent un coup de même en prenant New York cette année, réussissant à défaire les troupes du Connecticut moins nombreuses et dispersées sur la côte. Au nord, le chaos s'empare du Connecticut alors qu'un siège difficile s'entâme à New Haven. La population survoltée appuyant leur colonie rendent la tâche particulièrement difficile aux renforts Anglais qui ont l'avantage seul d'être très nombreux. Quelques combats aux abords de l'Hudson, mais la situation dans cette région reste en suspend, l'on attend les renforts Anglais conséquent à la prise de New Haven avant de lancer des premières attaques.

Suite en bas de page

Je me joint au rang de la Grande Bretagne pour combattre les rebelles.

Alors que les renforts en direction du Maryland fasse un petite arrêt en Caroline! J'encourage les citoyens de la Caroline qui souhaite s'affranchir de la mainmise de l'Angleterre à prendre les armes.

Que les rebelles royalistes soient tués sur le champ. Le gouverneur ne pensait pas devoir agir ainsi mais il y en ai contraint...

La bataille d'Annapolis est gagné et les anglais repoussés. Mes amis c'est le début de la victoire pour nous tous !

C'est être trop optimiste que de dire cela dès maintenant... Le Massachusset est a nous et vous avez détruit et dépeupler en parti votre colonie.

Plymouth a écrit:C'est être trop optimiste que de dire cela dès maintenant... Le Massachusset est a nous et vous avez détruit et dépeupler en parti votre colonie.

Mais le Maryland aura ce qu'il cherchait. La liberté. Et le peuple reviendra par la suite. Ne soyez pas non plus négatif.

Sans compter que si vous perdez, vous allez sérieusement ramasser pour votre traîtrise. Nous allons gagner du territoire plus qu'en perdre. Et c'est ce que nous verrons dans quelques années.

La Virginie s'engage dans la révolution contre la Couronne.
Notre développement est entravé par la métropole.

Je suis heureux de votre choix !

Virginie a écrit:La Virginie s'engage dans la révolution contre la Couronne.
Notre développement est entravé par la métropole.

En êtes-vous bien sur, ou revenez-vous sur les accord secrets que vous aviez approuvé, comme en témoignait l'une de vos missives?

1749

Les Anglais reprennent Halifax de peine et de misère alors que la Nova Scotia en son ensemble, Cap-Breton et Louisborug excepté bien sur, tombe inexorablement et presque entièrement en des mains Françaises. Les gains Français s'arrêtent là, car en NEBA la défense Anglaise décuple de puissance et force les Français à la retraite. Les Anglais prennent Lévis et peuvent entâmer le siège de Québec alors que les combats demeurent intenses dans la région. Nouvelles attaques contre Camden. Cependant, le fait que la Virginie ait joint les Indépendantistes change la donne et du même coup permet d'encercler définitivement la capitale de la Caroline rapidement désertée et par les troupes et par les nombreux Loyalistes. C'est dans le chaos le plus total que se dessine cet exode mêlé de défaite amère. Les Anglais échouent à prendre Annapolis, l'ennemi étant trop nombreux, mais peux cependant isolé le Maryland en prenant la côte de la baie de Chesapeake. Cette année, les Anglais gagnent le contrôle du New Jersey presque en son entier alors que New York demeure aux mains des loyalistes en dépits des nombreuses ripostes. New Haven demeure hors de portée des Anglais cette année, malgré l'afflux constant de troupes qui précarise les positions des Révolutionnaires. L'Hudson est peu à peu encerlée par les troupes Anglaises en attente du lancement d'une première vague d'attaques. Des premières troupes espagnoles arrivent en Hudson afin de rappliquer rapidement sur New Haven.

1750

L'étau se resserre sur la Nova Scotia sous occupation Française, et ce sur tous les fronts. L'encerclement devient inexorablement définitif. Batailles maritimes près de Québec; défaite Française et repli sur Rivière-du-Loup qui peut être reprise aux Anglais. Québec demeure menacée mais ne tombe toujours pas alors que les forces Anglaises se propagent à vive allure sur la rive sud du Fleuve St-Laurent, atteignant même Trois-Rivières. Grâce au support des Français en grande partie, une percée peut être réalisée dans le sud du Delaware, et alors que les troupes Espagnoles contiennent les forces Anglaises près de la baie de Chesapeake, les Espagnols lancent leurs attaques sur New Haven, qui bien que presque totalement encerclée demeure trop puissante pour chuter. Premiers assaults Anglais sur l'Hudson; les violents combats à Swaanendael ne donnent aucun résultat et les progressions Anglaises sont faibles. Globalement, la désaffection loyaliste grandissante commence à faire coûter cher aux Anglais le prix de leurs nombreux renforts qui sont sur le terrain incapable de donner de rapides résultats. Demeure cependant que le Delaware s'est mué en forteresse imprenable.

1751

Débarquement Anglais réussit près de Canso et rayonnement de l'occupation Anglaise au-delà d'Halifax et de la frontière de la NEBA, lentement, au fil des combats, les positions Françaises s'effritent. Victoire Française à Québec; des renforts, repoussés une première fois par les navires Anglais, débarquent plus loin sur la côte et peuvent reprendre victorieusement l'assault sur la capitale de la Nouvelle-France plus tard dans l'année et en déloger les Anglais. Léger recul Anglais sur la baie de Chesapeake, les combats font cette année uniquement dans cette région plus de cinq milles morts et ce sans grands résultats militaires. Les Anglais peuvent cependant compter sur la consolidation de leurs positions à Philadelphie. Les Anglais sont repoussés de New Haven qui demeure cependant dans une situation plutôt précaire; dans un même ordre d'idée, New York est de nouveau encerclée par les forces ennemies, surtout des renforts Français et Espagnols et un nombre plutôt élevé de miliciens. Un débarquement Anglais à Camden réussit mais est de courte durée; en quelques semaines les Espagnols délogent de la ville ses légitimes propriétaires.

Voici la carte de la situation en cet an de grâce 1751.


1752

Léger recul Français en Nova Scotia, le noyau d'insurgés demeure actif et puissant malgré les revers successifs. Les Anglais sont lessivés sur la rive sud du Saint-Laurent et sont rapidement repoussés jusqu'au Bas-Saint-Laurent. Avancées Anglaises au Maryland, Annapolis est de nouveau atteignable malgré les soldats ennemis se comptant par milliers, voire dizaines de milliers. Les combats demeurent continuent de multiplier les victimes et la situation ne semble pas aller en s'améliorant. Fortes avancées Anglaises au New Jersey. Les Anglais conservent New York et encerclent de nouveau New Haven qu'ils occupent périodiquement en dépit de l'instabilité constante qui sévit dans la région. Affrontement à l'orée de l'Hudson, les Anglais ne s'aventurent pas très loin.

1753

Les Français sont à nouveau maîtres de la Gaspésie, en dépit des combats titanesques qui se déroulent partout sur les rives du Golfe du St-Laurent entre les forts nombreux renforts Français et Anglais. En Nova Scotia, l'attrition des positions Françaises, lentes et inexorables, continue de faire mal tandis que Port Royal devient menacée et que Canso est en des mains Anglaises. Nouvelle bataille à Annapolis; victoire Anglaise. Les Anglais, au nombre de vingt milliers, défont les milliers d'Espagnols et de Révolutionnaires qui gardaient la ville d'une main de fer, mais qui rôdent toutefois toujours dans la région en attente du prochain assault. Alors que l'Hudson et New Haven deviennent de plus en plus encerclés malgré la stratégie Anglaise qui tente de limiter les affrontement et de couper l'approvisionnement, un raz-de-marée Anglais aura suffit à occuper une large bande du West Hudson Territory de par l'est, alors que le dispositif militaire de ce dernier était fort consolidé au nord pour prévenir les attaques du New Hampshire. Syracuse est menacée.

1754

Impasse pour les Français au nord de la NEBA, qui en dépit de quelques maigres gains ne peuvent consolider leurs positions fragiles face à un ennemi Anglais toujours plus puissant. En Nova Scotia, les possessions Françaises continuent de s'effriter lentement; Port-Royal s'enclave tandis que les Français quittent peu à peu le nord de la péninsule face aux avancées Anglaises toujours plus pressantes. Les combats sont forts en victimes. Nouveaux combats à Annapolis; les Anglais conservent la ville, alors qu'un débarquement victorieux en Caroline, au sud de Camden, relance une vague loyaliste dans la région avec de nombreuses rébellions dans toute la région, allant jusqu'en Virginie. Remobilisation générale des miliciens locaux afin de réduire à néant l'insurrection. Au Maryland, les troupes peuvent enfin renouer avec la mer en joignant à l'extrême-sud la baie de Chesapeake dont ils étaient privés depuis plusieurs années. Chute de New Haven, repli des troupes du Connecticut vers l'Hudson; c'est la débandade dans toute la colonie et les forces Anglaises débloquent après des années de stagnation, et déferlent sans retenue vers l'ouest. Chute de Syracuse.

1755

Les Français s'emparent de Miramichi, mais leur victoire est de courte durée alors que les Anglais font une nouvelle percée plus à l'ouest en prenant Lévis, au sud de Québec. La population est sur le pied de garde afin d'éviter tout débordement. Chute de Port-Royal et recentration de l'action Française en Nova Scotia en pleine implosion près de la frontière de la NEBA pour joindre les troupes Françaises progressant plus au nord. Jusqu'à présent, cette entreprise est couronnée de succès de par le nombre des milices Françaises en présence. Les Anglais repoussent les Espagnols dans quelques plantations au sud d'une Annapolis désertée et occupée, mais ne peuvent réaliser une véritable progression alors que les forces ennemies, bien qu'inexorablement déclinantes, demeurent activement présentes. Les campagnes de Virginie s'embrasent sous le feu des loyalistes alors que les Anglais échouent dans leur tentative de reprendre Camden; malgré tout, les enclaves loyalistes continuent d'éclorent partout en Caroline, alors que les milices Espagnoles peinent à rétablir l'ordre. Occupation complète du Connecticut et guerre disparate contre des ilôts de résistance au West Hudson Territory. Attaques au nord du Maryland.



1756

Des renforts Anglais en NEBA réussissent à peine à contrer le raz-de-marée de troupes arrivant de la France métropolitaine, qui purent réaliser l'exploi de faire un pont entre la poche se morcellant encore sous contrôle Français en Nova Scotia et les territoires plus au nord occupés par la Nouvelle-France. L'île Saint-Jean est isolée du reste de la NEBA. De plus, les Anglais sont délogés rapidement de Lévis. La progression Anglaise s'accélèrent au Maryland face à l'effritement des Révolutionnaires, non pas près de la Virginie, mais plus à l'ouest et au nord, entre autre de par le West Hudson Territory peu à peu occupé non sans affronter de résistance. Les répressions réussissent en Virginie d'où les Loyalistes sont chassés vers la Caroline alors que les Anglais entrent victorieusement à Camden, défaisant les milices Floridiennes incapables de venir à bout des insurgés loyalistes toujours plus nombreux.

1757

Quinzième année de révolution en Amérique. Au total, plus de soixante-dix milles personnes y auront laissé leur vie. La Floride et les Espagnols se retirent officiellement de la guerre cette année, et le décret d'annexion de la Caroline du Sud provoque un tumulte sans précédant à Willmington alors que les Révolutionnaires se retrouvent coincés face aux milices Floridiennes occupant leur colonie depuis plus d'une décennie. Les violences sont sévèrement réprimées et beaucoup de révolutionnaires tentent de joindre le Maryland avant que la Caroline, laissée sans défense avec le départ des milices Espagnoles, tombe très rapidement aux mains des loyalistes. Jamestown en Virginie est même victime de quelques attaques sporadiques au cours de l'année. Consolidation des possessions Françaises plus au nord; les Anglais, malgré leurs attaques répétées, ne réussissent qu'à peine faire broncher l'ennemi. Le retrait des forces Espagnoles du Maryland fait aussi mal, et les Anglais continuent leur rapide progression, atteignant la frontière Virginienne près de la baie de Chesapeake. Vers l'intérieur des terres, les forces Révolutionnaires, principalement constituée de troupes Françaises et des restes des armées coloniales et de milices, sont presque forcées de battre en retraite tant le nombre d'ennemi ssurpasse les pires estimations. Frappes majeures sur l'Hudson encerlé, malgré quelques intrusions à Swaanendael et la chute de Schenectady, la population résiste toujours farouchement face à l'inexorable chute de leur colonie aux mains des Anglais. Ces derniers se pressent et bâclent violemment leurs stratégies sachant que leurs efforts sont appelés rapidement en Europe et aux Indes.

Voici une carte de la situation actuelle.


1758

La Paix est signée en Acadie. Les efforts Anglais au nord se concentrent donc exclusivement sur l'Hudson, qui face à la supériorité ennemie ne peut que céder malgré la farouche résistance populaire. La région demeure fortement instable, mais l'Angleterre peut permettre grâce à la résolution généralisée du conflit plus au nord de diriger des troupes autant en Europe que plus au sud, où les révolutionnaires sont violemment chassés vers la Virginie alors que les deux Carolines tombent entièrement sous contrôle des Floridiens pour le sud et des Anglais. La vague Anglaise poursuit ses avancées fulminantes au Maryland qui tombera cette année, la Virginie accueillant les révolutionnaires fuyant par dizaines de millier les répressions Anglaises. Plusieurs loyalistes réfugiés au Delaware reviennent sur les terres du Maryland. Bataille d'ampleur à Jamestown, où les Anglais obtiennent la victoire, sans toutefois pouvoir sceller le sort de la Virginie qui, avec une concentration suffisante de milice, peux opposer une résistance tout de même notable aux Anglais convergeant de partout pour en finir rapidement avec cette insurrection qui persiste depuis seizes années.

1759

Année fatidique et cruciale pour l'Amérique du Nord Britannique. Alors que tout comme dans un entonnoir se sont concentrées les forces Anglaises vers la seule Virginie, les derniers révolutionnaires ont mené leur ultime combat alors que l'encerclement ennemi se faisait pressant. Il furent quelques milliers à s'opposer à la vague anglaise, et la défaite révolutionnaire de Richmond fut la dernière avant que cette trop longue révolution n'arrive à son terme après dix-sept années. Les dernier agitateurs se sont dispersés et plusieurs révolutionnaires ont entâmé une vaine fuite vers l'ouest. Londres est à nouveau maître de toutes ses colonies d'Amérique, par la force militaire. C'est ainsi que se solde par un échec cette première révolution Américaine.