Guerre Franco-Iroquoise (1654-1658)

1654

Regroupement d'explorateurs et de militaires assistés d'alliés hurons, les Français ont débuté leur appropriation des territoires au sud du fleuve Saint-Laurent en direction des Grands Lacs, lieu peuplé par les violents et nouvellement armés Iroquoiens. Cette année, les Français purent après quelques batailles couronnées de massacres dans quelques villages autochtones étendre leur colonisation un peu plus au sud, tandis qu'un premier explorateur a pu joindre les Grands Lacs dans un but premier de colonisation. Sinon, Ville-Marie et les villages Hurons plus au nord ont été attaqués promptement par les Iroquois qui ont pu chasser périodiquement les Français de leurs installations, mais qui ont tué sans vergogne les peuplades Huronnes.

1655

Les Iroquoiens ont perpétré plusieurs ignominies contre les villages hurons cette année, les victimes se comptent par centaines, et les armées Françaises et Huronnes ne purent guère réagir face à l'anéantissement de l'Huronie. Plus au sud, les Français ont repris le contrôle de Ville-Marie, et le reste de l'armée assistée du gros des guerriers Hurons protègent le nouveau fort établi au sud du Fleuve-Saint-Laurent, à l'embouchure du premier des Grands Lacs. Des combats majeurs ont eu lieu sur les rives de ce dernier, alors que les explorations Françaises se poursuivent, un regroupement d'explorateurs ayant même fondé quelques établissements outre-Iroquoisie, circulant grâce au réseau de fleuves et de lacs, évitant de par le fait même les guerriers Iroquois dont la violence ne fait que gagner en intensité.

1656

Nouvelles frappes Iroquoises sur les positions Françaises à Ville-Marie et plus au sud. Instables depuis leur reprise, ces établissements eurent de la difficulté à résister aux attaques et aux massacres qui s'en suivirent. L'éradiquation des Hurons s'est poursuivie cette année encore, alors que le peu de soldats et miliciens Français et Hurons restant plus au nord continuèrent de plonger dans leur impuissance face aux atrocités commises par les Iroquois. La mission d'exploration Française va bon train cependant, les deux forts bâtis lors des deux précédentes années résistant mieux aux attaques que Ville-Marie et les villages Hurons. Tous le portour des Grands Lacs, outre les côtes occupées par les Ériés, est désormais connu des Français qui poursuivront la guerre en tentant de s'appropier ces nouveaux territoires riches en fourrure.

1657

Renforts confirmés en provenance de la métropole pour les Français, garants d'une aide supplémentaire proportionnellement effarante qui débarqua à Québec à la mi-année, pour repousser avec une étonnante facilité les Iroquois de la régions de Ville-Marie. Les restes de la Huronie ont trouvé refuge dans les murs de Québec, sinon ce peuple autochtone aura été entièrement exterminé par son voisin Iroquois, qui continue, pris de panique, ses attaques sur les nouvelles positions Françaises dans les grands Lacs. Un nouveau fort s'est ajouté, mais il est important de mentionner que ce sont de très modestes établissements peu défendus et constitués d'un nombre limité d'habitants, ce qui risque de poser problème bien rapidement car les Iroquois redoublent d'ardeur au combat maintenant qu'ils ont été définitivement chassés de Ville-Marie.

1658

Les renforts français continuent leurs avancées au sud de Ville-Marie en joignant le premier établissement temporaire de la Nouvelle-France bâti en vu de coloniser la région. Les Iroquois furent repoussés des environs, déroutés par le nombre impressionant de troupes ennemies venant les chasser de leurs villages, ces derniers étant ensuite complètement anéantis. Les missions d'explorations entreprises à l'ouest sont désormais terminées. Les Iroquois furent calmés par le force et le conflit se termine ainsi, soulignant bien sur la possibilité d'une reprise inévitable des combats dès que les Français voudront étendre davantage leurs positions ou que les Iroquois souhaiteront se venger définitivement de l'affront et de la défaite subie lors des quatre dernières années.

Les Français sont les premiers à nous dire que nous avons des actions hostiles et voilà que ce sont les mêmes français qui attaquent l'allier des Anglais. Je vous envoie un groupe de soldats bien formés.

Nous agrandissons nos colonies ce qui est tout à fait en notre droit.

Et bien nous ferons de même vers le Nord un jour ou l'autre!

Londres déconseille de déclencher une guerre ouverte contre les positions Françaises, mais n'agira pas contre la volonté de ses colonies.

Nous ne voulions pas entrer en guerre directement, mais seulement protéger les villages Iroquois...Mais notre armée obéira selon la Métropole.

Il ne faut pas mélanger parole et acte, mon confrère, le Gouverneur du Massachussets n'a fait que parler, le Gouverneur de la Nouvelle-France, tant qu'a lui, à préféré les actes aux paroles, ainsi, qu'il ne s'étonne guère que nous voulions protéger des alliés...

Des alliés attaquent mes villages et mes propres alliés...

La Nouvelle Suède déclare sa neutralité.