Rébellion des Esclavagistes (1767-1771)

1767

Depuis que New York a officiellement interdit la pratique de l'esclavage il y a quelques mois, de nombreux propriétaires de plantations et moults agriculteurs lancèrent de nombreux mouvements de contestations, et la colonie étant toujours sous le choc de la dévastatrice révolution de la précédente décennie, il ne prit guère de temps avant que les esprits s'échauffent suffisament jusqu'à la rébellion. Sur les rives ouest de l'Hudson ont éclos de nombreux foyés de révolte, mené par les nombreux partisans de l'esclavage des régions campagnardes. Actuellement, c'est le gouvernement de New York qui est visé par ces mouvements, et la ville en question n'est, dans cette optique, plus approvisionnée en aucune nourriture ou autre matière première de par l'intérieur des terres. Les esclaves affranchis, quant à eux, se retrouvent au coeur des combats, sans réel pouvoir.

1768

La rébellion se prolonge une année de plus, alors que les armées coloniales protègent avec vigueur la cité de New York, que des tentatives timides sont réalisées pour rallier le reste de la colonie au gouvernement local. À Swannanendael les agriculteurs en colère tenant les esclaves en hotage en quelque sorte ont officiellement fondé la colonie de l'Hudson, non reconnue par Londres bien entendu. Exode d'affranchis vers New York.

1769

Les armées coloniales de New York se sont affairées à sécuriser les frontières pour éviter tout débordement, et les pénuries alimentaires se multipliant à New York, des premières attaques en règle des plantations rebelles eurent lieu cette année. Bien que tout le sud des régions révoltées ait pu être stabilisé non sans pertes et mécontentement, la vigueur des esclavagistes ne dérougit pas, exacerbée par le nationalisme Néerlandais plus au nord.

1770

Violents combats à Swannendael entre les insurgés et les armées de New York qui ressortent victorieuses. En régions rurales, plusieurs producteurs refusent de cultiver leurs terres tant que l'esclavage ne sera pas rétabli, accentuant la pression sur New York. Plusieurs affranchis entreprennent de torturer et massacrer les oppresseurs Européens dans les villages à majorité Africaine.

1771

Maintenant que le coeur de leur rébellion est tombée, peu à peu, sans soutiens extérieur, les plantations individuellement rebelles contre l'autorité de New York retombent sous le contrôle de la colonie, la forte population noire aidant en ce sens de par ses actions de plus en plus nombreuses à l'en contre de la population Européenne peu à peu rendue sans défense. Cependant, la grogne est toujours fortement présente au sein de la population.

L'assemblée coloniale et le gouverneur ont parlés. Les révoltes et les mécontentements ne peuvent rien et ne changeront rien face à cette décision. Que le peuple rebelle sache ceci.
Soit.